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Les nouvelles de ce recueil mettent en scène des personnages qui font face à la solitude et au silence.
Patricia Grace y commente indirectement les conséquences de l’urbanisation en Nouvelle-Zélande, l’isolement de jeunes et de moins jeunes, dans la ville comme à la campagne. Ici, les personnages ont appris à vivre de peu, à se défaire du superflu – par sagesse ou nécessité – et savent mieux que personne apprécier la valeur de l’échange humain. De nouvelle en nouvelle, le silence est pénétré par les petits trous que forment la présence, la parole, le regard ou le souvenir d’autrui.
Dans cette œuvre, Patricia Grace traite des conflits sociaux soulevés par le racisme, la colonisation et le déracinement culturel. Ces personnages, toujours conscients de leur identité, recherchent le confort d’une complicité : autrui leur permet de ne pas succomber à une solitude émotionnelle. Parce qu’il ont appris à vivre de peu et connaissent l’importance de l’autre, ils apprécient la valeur de l’échange humain, dans lequel ils retrouvent de l’espoir.