La grande case

En Nouvelle-Calédonie, le Canaque, « l’homme du pays », possède une civilisation d’une richesse insoupçonnée du grand public. Son art plastique est connu mais non ses créations littéraires éminemment orales dont nous présentons ici une anthologie succincte. Ces courts récits, vivants et si universellement valables disent la création du monde, la topographie de l’au-delà, la résurrection par l’amour.
Le lecteur se trouvera mis en présence d’images, de mythes, de « situations-limites » qui sont celles qui concernent directement l’homme sous quelques latitudes et dans quelques siècles qu’il vive. Le dépaysement sera causé par la forme, d’un réalisme rude dans lequel le rêve et la réalité s’imbriquent si bien qu’on ne peut plus les distinguer. 

Table des matières 
Première partie : les ancêtres 
- Les premiers hommes 
- Le premier couple 
- Le banc de mulets 
- Gomawé 
- L'aïeul de Névou 
- Le chef de Naou 
Deuxième partie : les cultures et les tâches 
- Le chant de l'eau 
- Le ver long et le ver court 
- Dhant de la pierre 
- Pajè de Méko 
- Les gardiens de bétail 
Troisième partie : l'amour et la vie domestique 
- Les deux sœurs de Moaxa 
- Les jeunes tatouées de Poékiwé 
- Les deux vierges du grand pilou 
- La fille du tremblement de terre 
Quatrième partie : la guerre 
- L'action de l'enfant de Hienghène 
- Kakémoa 
- Chant du bui 
- Jopaipi 
- Discours contre… 
Cinquième partie : la mort 
- Le Kunumè ou la respiration du défunt 
- Paroles de deuil 
- Ma mort du chef