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La publication des actes de la 11e Conférence internationale de Linguistique Océanienne – Conference On Oceanic Linguistics (COOL 11) –, qui s’est déroulée du 7 au 11 octobre 2019 au sein de l’Université de la Nouvelle-Calédonie, à Nouméa, a une résonance toute particulière en cette année d’ouverture de la Décennie internationale des langues autochtones promulguée par l’UNESCO (2022-2032).
Dans cet ouvrage collectif, les contributions s’inscrivent dans des démarches scientifiques allant de la description linguistique (phonologie ; morphosyntaxe ; sémantique) à la linguistique historique ; de la sociolinguistique variationniste à des études dialectales comparatistes ; des approches réflexives et artistiques qui font appel aux langues, arts et chansons. Ces chapitres servent de point de départ pour interroger des dynamiques linguistiques et culturelles actuelles dans des espaces océaniens aussi divers que les îles Salomon, la Nouvelle-Calédonie, Nauru, Niue, la Polynésie française, Tonga et le Vanuatu. Les études portent sur des langues diverses dans leur typologie comme dans leur filiation : bislama, drehu, hamea, nafsan, nauruan, niuéen, paicî, pa’umotu, raga ou encore tongien.
Ces actes se veulent représentatifs de la richesse des recherches contemporaines aussi bien anglophones que francophones qui s’intéressent à l’Océanie et à ses populations.