Au Diahot !

1870-1900

9791041519002 DIAHOT

La région de Ouégoa et ses mines, aujourd’hui tombées dans l’oubli, ont fait rêver des générations de Calédoniens de 1870 au début du XXe siècle avec des noms devenus mythiques dans l’inconscient collectif : « Fern-Hill » et son or, « La Balade » ou « Pilou » et leurs fabuleux gisements de cuivre.

Après une vingtaine d'années de recherches, de visites de sites avec José Raillard – un grand connaisseur des lieux – Benoît Delvinquier nous conte ici les destinées de cette région minière qui fut jadis l’une des plus prometteuses de Nouvelle-Calédonie.
Cette étude est richement illustrée de nombreux documents iconographiques en noir et blanc.

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Prix :

3 500 XPF TTC

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Support Livre neuf
Auteur Benoît Delvinquier
Éditeur Edition à compte d'auteur
Genre Histoire
Date 2023-06
Tags Ouégoa, Diahot, mines, or, cuivre, exploitation, pionniers, Nouvelle-Calédonie
Format Format 15 x 21 cm, broché, 390 pages
EAN 13 9791041519002

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La région du Diahot autrefois prospère et riche d’une activité minière prometteuse en or et cuivre au XIXe siècle s’est lentement endormie à la fin de ce siècle avec l’exploitation du minerai de nickel dont elle était, en revanche, totalement dépourvue. Prometteuse, elle l’avait été puisque son port, Pam, était à l’époque le deuxième après Nouméa et que cette localité possédait même un bureau de poste et un d’État-Civil. Plusieurs exploitations phares de cette région ont laissé des traces dans les mémoires calédoniennes : « Fern-Hill » bien entendu, dont les fabuleuses teneurs en or firent tourner la tête à plus d’un chercheur puis le cuivre, avec « La Balade » et « Pilou », métal également porteur de bien des espoirs de richesse mais dont les mines les plus productives furent entachées d’un infâmant contrat dit de « chair humaine », le premier d’une longue série, pour le plus grand profit du plus connu des spéculateurs et capitalistes calédoniens de l’époque, John Higginson.
Cette histoire du grand Nord-calédonien verra se développer non seulement ces mines mais aussi celles d’argent et de plomb comme à « La Mérétrice », le tout permettant la construction de deux fonderies successives, tout d’abord à Pam puis à Dilah aux Bouches du Diahot. Les vestiges de cette intense activité minière mais aussi humaine avec ses centres de population, l’ancien village de Ouégoa au pied de « La Balade » et le hameau du Caillou, sur les bords du fleuve qui avaient attiré nombre de « Cornishmen », mineurs originaires d’Angleterre ainsi que le camp pénitentiaire attenant de Parari sont ici évoqués.