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À la fin des années quatre-vingt, les vétérans des essais nucléaires commencèrent à se demander si leurs maladies n’étaient pas liées à leur présence sur les sites d’expérimentations.
Tandis que l’État opposait le « secret défense » à leurs interrogations, le pacifiste antinucléaire, Bruno Barrillot, aida ces vétérans à s’organiser en associations et obtint la promulgation d’une loi d’indemnisation. Soutenu par les médias, il fut à l’origine de l’élaboration d’un récit affirmant que les essais nucléaires étaient responsables des cancers, malformations, fausses couches et autres effets transgénérationnels chez les Polynésiens, les vétérans et leurs descendants.