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Doit-on accepter de n'être qu'un charmant sourire qui fait disparaître la femme que l'on est ? Faut-il courir après le temps comme un lapin pris en chasse ? Est-on maître ou esclave des c½urs que nous voulons cueillir sur notre ordinateur ? Dans cet asile peuplé des personnages inspirés de Lewis Caroll, si l'on reste bloqué à l'heure du thé, c'est pour éviter de regarder le journal télévisé. L'ensemble du spectacle est construit à partir de ce postulat : douze scènes, comme les douze heures du cadran, font voyager le spectateur dans un monde féérique, imaginaire, rempli de sons, de musique et de lumières... Un monde qui pourrait être le nôtre.Par le regard étrange qu'ils portent sur ce qui les entoure, les « fous » ont leur propre vision du monde, différente, qui rejoint parfois celle d'une jeunesse qui ne sait pas toujours comment se construire, et qui ne peut que ressentir de la révolte face aux injustices, face à la vitesse toujours accrue de nos existences et à notre boulimie d'informations, de loisirs et de résultats. Néanmoins, le rire n'est jamais loin, grâce aux dialogues parfois loufoques et aux délires des personnages, fantasques mais touchants.Il n'est pas sûr que les fous soient ceux que l'on croit !