Convergence

Philippe est un politicien brillant. Il est convaincu de travailler pour l’émergence d’un pays rassemblé. Il a expérience et ambition, il veut être la nouvelle voix qui unit, la voix des sans voix. Affronter trois référendums, un défi majeur pour Philippe. Avant le discours qu’il doit prononcer à la convention de son parti, il s’est endormi dans la salle. Et il rêve. Dans son rêve, il croise Hélène et Gégé, ses collaborateurs et faire-valoir. Puis Monsieur Jacques, un ancien ami, apparaît. Philippe lui fait alors un état des lieux du pays et lui demande de l’aide. Jacques se montre menaçant. Philippe s’accroche à son rêve. Cela le conduit à rencontrer Monsieur Jean-Marie. Avant le réveil du rêveur, Jean-Marie et Jacques se retrouvent face à face… pour une nouvelle poignée de main et une coutume de pardon l’un envers l’autre. Au réveil, Philippe doit prononcer le discours qui dira s’il rejoint le camp unifié du « non » et quel « non » !
Trente-deuxième pièce de Pierre Gope, « Convergence », pièce à clé écrite en 2020 avant le deuxième référendum d’accession à la pleine souveraineté, est le deuxième volet d’une trilogie qui regroupe aussi « Moi, je vote… blanc » et « Amour Tabou ». Le dramaturge plonge le spectateur dans un songe, un voyage onirique qui est métaphore de l’espoir du destin commun né des accords de Matignon-Oudinot, en 1988, et de Nouméa, dix ans plus tard.