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Lina, c’est la fille des Landrot, concessionnaires à Pouembout. Les auteurs du roman, ce sont les Chabaneix, qui comptent parmi les meilleurs poètes de leur époque, et qui ont vu leurs œuvres publiées par le Mercure de France.
Ces auteurs connus, qui ont vécu à l’île des Pins, à Canala et à Pouembout de 1898 à 1902, ont consacré ce roman à leur séjour. Les paysages sont ceux de la côte ouest, les vallées et les montagnes sont reconnaissables, les lieux évoquent bien le village de Pouembout, alors chef-lieu de l’Administration pénitentiaire du nord-ouest, et l’on reconnaît Poya, Koné, Moindou… Tout a été vu et ressenti sur place, et c’est la vie quotidienne du petit centre de Pouembout qui réapparaît à la lecture de ces pages, avec les « creeks », le tayo, le manou, le paddock, le stockman… et le bâton de chica.
Tout est vrai dans ce texte et même le « syndicat », cette coopérative où l’on se ravitaille en nourriture et en boissons, a été retrouvé. Et la demeure du médecin, où le roman a été écrit, c’est la maison coloniale type, avec ses chambres au centre et ses vérandas.
On y trouvera les plus belles descriptions du vent dans la nature, le plus vrai des cyclones, les pluies et inondations que seuls les broussards connaissent, et les plus beaux et les plus sensibles tableaux de paysages de la côte ouest.