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Australie, à la veille de la Première Guerre mondiale. Le jeune Stan Parker s’installe au milieu de nulle part, sur un lopin de terre aride dont il a hérité. Il rencontre Amy dans un bal à la ville, l’épouse et l’emmène avec lui, ensemble ils auront deux enfants, puis des petits-enfants ; des voisins viendront peupler ce bout du monde, une communauté se créera, unie face aux grands feux de brousse, aux inondations, aux drames familiaux. Bouleversante méditation sur l’humaine condition, l’ordinaire beauté d’une vie, notre impuissance à dompter la nature, « L’arbre de l’homme » est le chef-d’œuvre d’un des plus grands écrivains du XXe siècle.
Publié en 1955, ce roman, dont la seule intrigue est « celle de vivre et de mourir », demeurait inexplicablement inédit en français.
Quel enchantement, de phrase en phrase… La sensation, physique, de fouler la terre poussiéreuse d’un recoin de bush australien, de sentir l’étouffante moiteur d’un orage, d’entendre craquer la terre assoiffée ; l’instant d’après, un flux de conscience délicat, digne du meilleur Faulkner, vous plonge dans les pensées d’une femme qui se languit sans savoir de quoi au juste ; le symbolisme puissant de la prose whitienne confère à chaque geste, chaque souffle de vent, chaque mot, l’ampleur d’une prophétie antique.
L’œuvre foisonnante et éminemment originale de Patrick White (1912-1990) lui a valu de devenir en 1973 le premier écrivain australien et océanien lauréat du prix Nobel de littérature, et le seul à ce jour.