Je ne suis pas un être imaginaire. Mes ancêtres habitent le pays amazigh depuis des millénaires. Chez nous, les femmes au regard de cèdre sont immortelles. Certaines nuits, elles se réunissent en cénacle des sylphides. En silence, elles mêlent leurs mémoires comme tissus de laine.
J'ai recueilli leurs poèmes semences sur un parchemin rouge. Rouge comme le sang des femmes gage de renouveau et de fécondité.
Mon nom est Hafsa. Je veillerai sur vos nuits.