Des sauvages et des hommes

9782203237483 SAHOMM

1931. Edou est un jeune Kanak qui n'a jamais quitté son île, la Nouvelle-Calédonie. Alors le jour où des membres de sa tribu sont choisis pour une mission spéciale à Paris, il s'introduit dans le groupe sans réfléchir. Le but de ce voyage sera de présenter leur culture à la prestigieuse Exposition coloniale. Du moins, c'est ce qui leur a été dit.
L'illusion est de courte durée : à peine arrivés, le jeune homme et les siens sont installés dans un enclos du Jardin d'Acclimatation. Une pancarte les présente ainsi : « Cannibales ».

Cette histoire est inspirée de faits réels, au temps des colonies et des « zoos humains ».
Roman historique à partir de 12 ans.

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Prix :

3 150 XPF TTC

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Support Livre neuf
Auteur Annelise Heurtier
Éditeur Castermann
Genre Jeunesse - romans
Date 2023
Format Format 15 x 22 cm, broché, couverture souple à rabats, 288 pages
EAN 13 9782203237483

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Arrivés pour l’exposition coloniale du bois de Vincennes, mais parqués durant des mois dans des huttes sommaires du jardin d’acclimatation parisien, Edou et ses camarades d’infortune sont sommés d’agir en sauvages dans ce qu’il faut bien appeler un zoo humain.
À moitié nus, sept jours sur sept, ils doivent mimer l’agressivité comme s’ils étaient des cannibales, se peinturlurer, porter des colifichets factices et mimer des danses de guerre inventées de toute pièce…
Cette gigantesque et tragique mascarade, en marge de l’exposition coloniale, devait permettre d’assouvir la curiosité des Français pour l’exotisme, et en même temps de renflouer les caisses de la Fédération Française des Anciens Coloniaux.
Des voyageurs ayant séjourné en Nouvelle-Calédonie, quelques humanistes non dupes, s’insurgeront et tenteront de dénoncer cette imposture, sans obtenir dans l’immédiat de résultat.
À cette fin, Annelise Heurtier invente un personnage romanesque : Victor, un fils de bonne famille parisienne un peu falot au départ, qui va s’engager pour la défense de cette centaine de Kanak. Approchant Edou par curiosité au départ, Victor découvrira avec étonnement que ce dernier n’est pas le personnage qu’il est forcé de jouer.

L’éclairage en fin de roman de Pascal Blanchard, historien-chercheur fin connaisseur de ce sujet, comme la lecture romancée de « Cannibale » de Didier Daeninckx (éditions Verdier 1998), permettent d’approfondir utilement le sujet.