Chân Dàng (occasion)

Les Tonkinois de Nouvelle-Calédonie au temps colonial

020000000301 CHDAN-DV

Publications n° 24 de la Société d'études historiques, 1980.
Ouvrage d'occasion.
Assez bon état.

Récit de vie d'un descendant des Vietnamiens venus pour travailler dans les mines à la fin du 19e siècle et au début du 20e.
Préface de Georges Pisier.

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Prix :

3 683 XPF TTC

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Support Livre d'occasion
Auteur Jean Vanmai
Éditeur Société d'études historiques
Genre Romans
Date 1980
Format Format 15 x 21 cm, broché, 388 pages
EAN 13 020000000301

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C'est le récit de vie d'un descendant des Vietnamiens venus pour travailler dans les mines à la fin du 19e siècle et au début du 20e. La préface de Georges Pisier apporte les précisions historiques nécessaires. Cette page d’histoire et de vécu social est celle des travailleurs tonkinois en Nouvelle-Calédonie, plus précisément la dernière : 1939 à 1964. C’est un témoignage vivant, sincère, parfois cinglant sur la dure vie sur mines, de ces coolies transportés « sous contrat de cinq ans » à la période coloniale. Un de leurs descendants a recueilli les souvenirs des Anciens et noté les récits du passé. Aujourd’hui, il raconte et rapporte les faits tels qu’il les a entendus.
La véracité des lieux, l’exactitude géographique et la vraisemblance des modes de vie sont criantes de vérité, comme les violences et les difficiles conditions d’existence des quelques femmes parmi tant d’hommes…
Les longues journées de travail dans l’obscurité, la pénible extraction du minerai de chrome dans les galeries souterraines, le transport des lourdes billes de bois nécessaire au boisage, les insuffisances du repos et de la nourriture, tout était inattendu ou contraire aux habitudes de ces paysans déracinés ou isolés.
Leurs mouvements de révolte, leur incompréhension des « longs nez » et leurs réactions de groupe compliquèrent des rapports déjà tendus au départ avec leurs « employeurs » entraînés à faire travailler des bagnards ; des affrontements étaient inévitables.
Pourtant, la fin est sans rancune et la forme littéraire retenue est agréable : c’est un roman, mais aussi un document historique et un témoignage social.