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Voilà. Le soleil frappe le ciel. Le ciel bleuit la terre. La pluie est une goutte d’or aussi précieuse qu’une ombre dans le désert. Le monde est soumis à ces cycles éternels. Une vie grouillante fait parler les villes au loin pour le voyageur. Semblables à des tours de Babel, des minarets exhortent les hommes à élever leur âme vers Dieu. Le Maroc se tient comme un phare millénaire face à cette Europe qu’on aperçoit sur les hauteurs de Tanger. On fantasme les départs. On envie les vagues qui s’en retournent toujours vers la mer. Mais la nostalgie affecte l’émigré qui se remémore sa vie d’autrefois. Pour l’heure, un bateau ouvre sa gueule pour des automobiles surchargées de marchandises. Sur le pont, les Marocains regardent s’éloigner leur terre. Une mère pleure au milieu de ses valises, tandis qu’un petit garçon attend que sortent de la mer des dauphins.