Comme beaucoup de Lorrains et Alsaciens, chassés par la guerre de 1870, la famille Merlebach a trouvé refuge en Nouvelle-Calédonie. D’abord séminariste à Ars-sur-Moselle, puis militaire conscrit, le Lorrain Léopold avait trouvé une place à la poste de Metz. Cela l’amena à solliciter, de préférence à la vie de colon en brousse, un emploi à la poste de Nouméa en 1872. Ayant reçu une concession gratuite de dix hectares à Moindou, il tenta l’expérience agricole calédonienne pendant une trentaine d’années.