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Nouvelle-Calédonie, 1878. Nouméa voit débarquer la jeune Armande Alavail qui rejoint son vieux communard de père, un des plus anciens locataires de ce « paradis » de la déportation. Quelques semaines plus tard, « L’Héroïne » amène dans ses soutes, Danclade, le révolutionnaire tant honni et redouté. Une idylle naît sous les palétuviers de « l’île enchanteresse ». Mais Danclade terrorise toujours : afin de surveiller les agissements du chef des rebelles présumés, l’ignoble agent de culture Elzéar Rouvion tente de piéger la naïve Armande en l’entraînant dans un double jeu. Tel est pris qui croyait prendre.
« "L'Évadé", le feuilleton des aventures calédoniennes de Rochefort, est un texte venu d'ailleurs, de cette fin du XIXe siècle où l'on raconte des histoires comme si on coloriait des images : c'est naïf, insolite, plein d'intrigues et de rebondissements, d'exotisme et de bons « sauvages » – bien qu'ils soient anthropophages ! C'est Tintin chez les Canaques. Rochefort, roublard, mélange les fils avec un malin plaisir. On est sous le charme d'Armande et des palétuviers. Et Danclade-Rochefort, encore auréolé de sa légende, mousquetaire sans roi, nous mène par le bout du nez jusqu'à son évasion finalement réussie… grâce aux Canaques. »
André Rollin, Le Canard enchaîné.