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Nouvelle-Calédonie. Un groupe de Mélanésiens indépendantistes détient depuis le 22 avril une vingtaine de gendarmes mobiles.
Certains d’entre eux sont quotidiennement menacés d’exécution. L’Opération « Victor » se déroule le 5 mai au matin à 12h45. Les otages sont libérés, sains et saufs.
Mais le bilan est lourd : 2 militaires abattus, 19 indépendantistes tués, certains, après l’assaut, dans des conditions extrêmement suspectes.
Les témoins pour la première fois parlent. Ils racontent cette prise d’otages à 20 000 km de la Métropole.
Pourquoi les ravisseurs ne seront-ils vraisemblablement jamais jugés ? Raison d’État ?
Parmi les preneurs d’otages survivants et incarcérés, figure un Mélanésien qui a abattu 2 gendarmes lors de l’attaque de la gendarmerie de Faya-Oué. Il ne sera vraisemblablement pas inquiété ? Pourquoi ?
C’est à toutes ces questions que répond Henri Waill, au travers de ce récit complet de l’affaire vue de l’intérieur ?
Un témoignage unique.