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On peut ouvrir le recueil de Fréderic Ohlen au hasard, méditer une page, reprendre ailleurs, cela n'a pas d'importance. Aussi est-ce peut-être ce que l'on apprécie chez lui en premier, la liberté qui nous est laissée de le lire entièrement à notre guise. Mais bien sûr cela ne toucherait pas s'il n'y avait pas cette combinaison d'une forme ressentie comme immédiatement poétique et d'un sens directement accessible. Chez Ohlen, sentiment et connaissance sont donc indissociables : il faut le lire parce qu'il nous permet de nourrir notre sensibilité, dans une forme toujours accessible, tout en renforçant notre compréhension du monde dans lequel nous vivons.