020000001073 SOCEN
Maniant ensemble les images du mythe et celles de l’histoire, Déwé Gorodé a mille flèches en son carquois de poétesse. Elle en joue avec rigueur et férocité. Elle gardait en elle un trésor de mots « païci », de mots de terroir, qu’elle intègre avec bonheur dans la langue du colonisateur.
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Date de disponibilité:
Support | Livre neuf |
Auteur | Gorode Déwé |
Éditeur | Edipop |
Genre | Poésie |
Date | 1985 |
Format | Format 14 x 20 cm, broché, 130 pages |
EAN 13 | 020000001073 |
« La conque, c'est ce grand coquillage qu'on utilise pour appeler le clan, les Kanak, à la réunion dans la case commune. « Sous les cendres … », c'est ce qui restait des conques, de l'unité kanak, du fait d'être ensemble. Qu'est-ce qui en est resté après les délimitations des territoires et l'institution des réserves ? On est devenu une société fortement éclatée, divisée. Cet éparpillement des clans kanak, cette perte a provoqué l'éclatement de nos valeurs, de notre unité qu'on a retrouvée par la suite dans la lutte pour la libération nationale. J'ai publié le recueil à un moment où cette unité commençait à se retrouver dans la lutte politique. A travers le FLNKS, c'est la première fois que le mouvement d'unité a pris une dimension nationale. C'est à partir des Évènements, en 84, qu'on peut parler d'un nationalisme kanak. Mon fils avait deux ans et il a fait ses premiers pas pendant cette période. »
Extrait d'un Entretien avec Déwé Gorodé, Notre Librairie, n° 134, Littérature de Nouvelle-Calédonie, mai-août 1998, p. 78