Louise Michel

9782262097714 LOMIC_PERRIN

Puisant aux écrits abondants de « la grande citoyenne » et aux sources officielles, témoignages, articles de presse, visites de terrain, la plume enlevée et experte de Marie-Hélène Baylac nous entraîne avec brio dans le récit de la vie épique de Louise Michel.
Une biographie intime et politique de la Vierge rouge !

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Support Livre neuf
Auteur Marie-Hélène Baylac
Éditeur Perrin éditions
Genre Mémoires témoignages biographies
Date 2024
Format Format 14 x 21 cm, broché, 424 pages
EAN 13 9782262097714

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Louise Michel est d'abord un nom, celui que portent 190 établissements scolaires de France et bien davantage encore de rues. Un nom idolâtré par la gauche, détesté par la droite, mais dont l'histoire reste méconnue. Avec le talent qu’on lui connaît, Marie-Hélène Baylac est partie sur les traces de l’anarchiste la plus célèbre de France.
Née à Vroncourt-la-Côte en 1830, d’une servante abusée par son châtelain, Louise est élevée comme « une demoiselle », et, devenue institutrice, elle monte à Paris à l’âge de 26 ans. Dès lors, sa vie se confond avec la quête d’une société plus juste. Elle fréquente les milieux républicains, s’investit dans l’éducation populaire et pour l’émancipation des femmes, fait ses premières armes de militante socialiste. La guerre franco-prussienne de 1870 puis la Commune révèlent une combattante intrépide. Elle y perd l’amour de sa vie, Théophile Ferré, mais son courage et sa fierté la transforment en icône.
Déportée en Nouvelle-Calédonie, Louise est l’une des premières à s’intéresser à la nature et à la culture kanak. Elle y puise une source d’inspiration qui parcourra toute son œuvre littéraire. À son retour à Paris, en 1880, les foules se pressent pour entendre la « pétroleuse », désormais convaincue qu’il n’est de solution à la misère et aux injustices que dans l’abolition de l’État et l’avènement de l’anarchie. Pendant un quart de siècle, oratrice infatigable autant qu’écrivaine prolifique, elle tient la police en haleine, multiplie les séjours en prison, se réfugie à Londres. Son chemin croise les grandes crises de la Troisième République, du boulangisme à l’affaire Dreyfus. Elle côtoie les figures majeures de la pensée révolutionnaire internationale – Blanqui, Kropotkine, Malatesta… – et les ténors de la vie politique et littéraire à l’instar de Victor Hugo et Georges Clémenceau. Quand elle meurt à Marseille, début 1905, au retour d’une tournée en Algérie, la presse s’incline devant la dernière des romantiques, reconnaissant qu’elle force le respect de tous, y compris de ceux qui combattent ses idées.