Raoul Tellier se voit condamné au bagne de Nouvelle-Calédonie alors qu’il n’a pas encore 20 ans. Dans le décor paradisiaque de ce petit bout de pacifique, il y restera 54 ans, endurant le quotidien insupportable des bagnards. Ses mémoires saisissantes sont accompagnées d’un recueil retraçant le bagne de Nouvelle-Calédonie, ainsi que des poèmes de condamnés et de Calédoniens, des croquis de cette île si riche par sa faune, sa flore et son art.