Voici le témoignage d'un Haut-Commissaire de la République en Nouvelle-Calédonie, élu socialiste devenu représentant de l’État, peu sensible aux logiques politiciennes de l'appareil. Il a été l'interlocuteur de tous les acteurs du « théâtre » calédonien et en particulier de Jean-Marie Tjibaou quelques années avant son assassinat, mais aussi de François Mitterrand. Il a dû faire face à la violence endémique de la société calédonienne, à l'hypocrisie des hautes sphères de l’État, à la richesse et la pesanteur de la Coutume...