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Les années 1900 sont caractérisées par de profonds changements qui vont bouleverser la société nouméenne, comme la société calédonienne dans son ensemble. Cette mutation, en marche dès la fin des années 1880, est à l’origine des spécificités actuelles du pays.
À cette époque, est décidé, selon l’expression du gouverneur Paul Feillet, de « fermer le robinet d’eau sale » représenté par la colonisation pénale, pour lui substituer le « robinet d’eau propre », incarné par des petits colons libres qui viendront s’enrichir dans l’eldorado du café.
Mais si la fortune promise aux immigrants fut rarement au rendez-vous, les conséquences de cette nouvelle politique s'avèrèrent très importantes pour ceux qu’on appelait, à cette époque, les Canaques. De plus, afin d’aider les colons à mettre en valeur leurs concessions, on fit venir de très nombreux convois de travailleurs asiatiques baptisés « coolies ».