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Après avoir entendu parler de l’histoire de Catherine Berger par des amis calédoniens, Bernard Capo décide de reconstituer une partie de sa biographie, à partir de recherches aux archives de Nouméa.
L’histoire de Catherine Berger commence en 1851 à Cuffy où il ne reste plus trace de sa famille aujourd’hui. À dix-neuf ans, elle met un enfant au monde ; être fille-mère est une honte pour sa famille. Elle part donc à Paris où elle arrive la veille du commencement de la Commune. Catherine va y faire la rencontre d’un Berrichon : Emmanuel Delorme, chansonnier et Communard, qui va la présenter à tous les Berrichons de la Commune. Un peu malgré elle, Catherine devient le témoin des événements.
Néanmoins, ce n’est pas comme Communarde qu’elle est condamnée au bagne, quelques semaines après la fin du mouvement. Elle a été prise en train de voler ses employeurs (peut-être voulait-elle de quoi rentrer chez elle).
Finalement, elle accepte de partir se marier en Nouvelle-Calédonie, proposition que l’on faisait aux jeunes condamnées.