Nouveau Littérature et politique en Océanie

Littérature et politique en Océanie

9782493616210 LIPOL

Les Paroles océaniennes qui ouvrent ce volume rappellent le lien indéfectible qui unit l'oralité et l'écriture dans le Pacifique. La deuxième partie de l'ouvrage est consacrée à l'analyse des Luttes de genre, la littérature dans le Pacifique étant largement investie par les femmes (autochtones en particulier). Le troisième volet s'intéresse aux défis de l'écriture politique en Océanie et des politiques littéraires.
Quatre témoignages concluent ce livre, ceux d'Éric Waddell, de Patrice Godin, de Flora Devatine et de Titau Peu.

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Prix :

4 690 XPF TTC

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Support Livre neuf
Auteur Collectif
Éditeur Api Tahiti
Genre Critiques analyses essais
Date 2025
Format Format 17 x 24 cm, broché, 368 pages
EAN 13 9782493616210

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Le colloque international « Littérature et politique en Océanie » a eu pour objet les rapports de domination, d’intégration, d’appropriation, de soumission qui occupent une place centrale dans les littératures océaniennes en contexte colonial et postcolonial. Il a eu lieu quelques semaines après la disparition de l’autrice kanak Dewé Gorodé (1949-2022) à laquelle de nombreuses contributions ont rendu hommage et réunissait à la fois des universitaires spécialisé.e.s dans la littérature océanienne de tout le Pacifique (francophone et anglophone) et des poètes et écrivains de cette Sea of Islands (Epeli Hau‘ofa).

À l’occasion du colloque, on s’est notamment demandé si la condition autochtone ou le statut de territoires toujours considérés comme colonisés, politise nécessairement la venue à l’écriture et de quelle manière. Ont par ailleurs été proposées des lectures plurielles de ce qui fait politique dans la littérature océanienne aujourd’hui, d’écritures féministes à l’écocritique en passant par la poésie, la performance, le récit initiatique, l’écriture manifestaire et la science-fiction.

Depuis les travaux de Jacques Rancière, on observe un regain certain de l’intérêt universitaire et critique pour la dimension politique de la littérature, mais ces réflexions demeurent largement focalisées sur les productions hexagonales ou plus largement occidentales. Il importait de réexaminer ces rapports à partir d’un corpus trop souvent injustement ignoré et de faire entendre la voix d’autrices comme Flora Aurima Devatine, Chantal T. Spitz et Titaua Peu dont des textes inédits complètent le volume.