Contes et légendes de la Grande-Terre

COLEG1957

« Contes et légendes de la Grande-Terre » par Jean Guiart
Etudes mélanésiennes, Institut français d’Océanie, 1957

Illustrations tirées de bambous gravés anciens dues à l’obligeance de Mme M. Lobsiger-Dellenbach, directrice du musée d’ethnologie de Genève.

Livre ancien, rare.
État d’usage.
Quelques rousseurs sur la couverture, pages intérieures en bon état.

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Prix :

8 900 XPF TTC

Frais de port

Détail produit

Support Livre ancien
Auteur Jean Guiart
Éditeur Société d'études mélanésiennes
Genre Contes et légendes
Date 1957
Collection Petite collection mélanésienne
Format Format 15 x 24 cm, cousu, 88 pages

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« Après l’œuvre de Baudoux et celle de Jean Mariotti, il nous a semblé qu’il fallait autre chose au grand public. Après l’interprétation du colon et celle de l’homme de lettres, j’ai voulu présenter ici, sans apprêts, le récit d’un conteur indigène.
On remarquera la simplicité du langage. Elle est celle des récitants.
Par ailleurs, ce livre est destiné en premier lieu au public autochtone lui-même.
J’ai désiré qu’il y retrouve son âme traduite par ses propres mots.
Ces contes et légendes ont été écrits pour les adultes. ils n’ont pas subi aucune censure.
Ceux qui ont vécu au contact des gens de la Grande Terre y retrouveront la verdeur de leurs propos.
Il y a là un ensemble qui, géographiquement, intéresse surtout le Nord de l’île, mais vise en réalité à présenter une synthèse du folklore austro-mélanésien. C’est pourquoi y sont inclus des textes traduits, pour lesquels il a fallu un certain appareil de notes.
Le lecteur à l’esprit philosophique y retrouvera tous les genres, la fable, le conte, la légende et le mythe. On rencontrera des textes amusants, moralisateurs, parfois sous une forme inattendue ; des récits à péripéties, non dépourvus de romanesque ; des aperçus sur la cosmologie mélanésienne.
Certains informateurs sont morts. C’est à leur mémoire que je dédie cet ouvrage destiné à leurs fils, et aux générations à venir, afin qu’ils se souviennent, et sachent que leur folklore est une tranche d’un passé dont ils n’ont pas à rougir. »

Jean Guiart
Institut Français d’Océanie, septembre 1955