Publié le :
08/01/2022 21:53:59
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Rencontres
Venez rencontrer et échanger avec l’auteure Émilie Ducouret (naturaliste, randonneuse, photographe amatrice) et les membres de l’association Noé qui vous présenteront le livret « Apprendre à reconnaître les palmiers endémiques de Nouvelle-Calédonie ».
L’artiste-peintre Chris Montané proposera également des dédicaces illustrées.
Cet ouvrage de l’association Noé est un guide pour comprendre la morphologie des palmiers et apprendre à reconnaître les espèces natives des milieux naturels en Nouvelle-Calédonie.
La forêt est un lieu de découverte, où se déroule un jeu de cache-cache permanent entre l’observateur et l’observer. C’est aussi un écosystème complexe et fragile qui purifie l’eau qui coule dans nos rivières, procure ombrage et fraîcheur, stocke le carbone et l’atmosphère, alimente une multitude d’être vivant, et parfois même les soigne. L’existence de la forêt repose sur un équilibre ancestral entre l’ensemble des êtres vivants qui la composent et la visitent.
Comme un voyage à travers la famille des palmiers et ses représentants en Nouvelle-Calédonie, cet ouvrage vous fera plonger vers un univers aux incroyables formes et aux multiples couleurs. Les palmiers sont pour les hommes l’emblème des régions tropicales, des plantes ornementales, une source de nourriture et de matériaux. Mais nous ne sommes pas les seuls à profiter des palmiers, ils sont aussi une source importante de nourriture pour de nombreux animaux et insectes pollinisateurs. Le développement des palmiers calédoniens étant très lent, leur présence est un signe de l’ancienneté de la forêt et de son caractère préservé. Ils partagent le destin des forêts calédoniennes et font face aux mêmes menaces.
La moitié des palmiers calédoniens sont aujourd’hui menacés de disparition, victimes des feux, de l’exploitation minière, et de l’appétit des mammifères envahissants. C’est donc à nous, visiteurs d’un jour ou bien voisins de tous les jours, de participer à la préservation de ces espèces emblématiques de la Nouvelle-Calédonie, mais aussi de l’espace forestier dont leur survie dépend.