« Vers une école pour tous » de Christiane Terrier

Les médias en parlent :
La 1ere (20 mars 2023)

À travers son ouvrage, l’historienne Christiane Terrier, propose de retracer pour la première fois l’histoire globale de l’enseignement en Nouvelle-Calédonie, depuis les débuts de la période coloniale jusqu’à l’époque contemporaine.
Destinés à tous, ce livre permettra aussi bien à un enseignant en quête d’informations sur l’histoire de l’institution à laquelle il appartient qu’à un particulier de connaître l’évolution de l’enseignement en Nouvelle-Calédonie ainsi que son organisation au fil du temps.

La rédaction du livre est né, à la fois du constat de l’absence d’une histoire globale sur le sujet, mais aussi des documents accumulés par l’auteure, dans le cadre des formations qu’elle a dispensées, ainsi que de ses rencontres au cours de ses vingt années d’enseignement à l’Institut de formation des maîtres (IFM) puis à l’Institut universitaire de formation des maîtres (IUFM).

Ancienne professeure agrégée et docteure en histoire, Christiane Terrier avait déjà abordé le thème de l’enseignement à travers des conférences et des expositions, comme « Mon école son histoire » en 2021. Son expertise de l’histoire calédonienne et ses recherches historiques parallèles ont également nourri l’écriture de Christiane Terrier pour la rédaction de ce document.

L’histoire de l’enseignement calédonien à travers les époques
L’auteure a construit le livre à la manière d’une rétrospective de l’histoire de l’enseignement en Nouvelle-Calédonie, en mettant en lumière les principaux types d’enseignement qui ont émergé, leurs évolutions concomitantes ainsi que leurs différences, voire même leurs divergences.
Afin d’illustrer au mieux les spécificités de leurs implantations, de leurs mutations respectives ainsi que leurs principales caractéristiques débouchant sur leurs héritages actuels, l’équipe éditoriale de ce livre s’est attachée à l’enrichir d’une abondante iconographie souvent inédite. Celle-ci résulte de recherches effectuées au service des Archives de la Nouvelle-Calédonie (SANC), ainsi qu’au musée
de la Ville de Nouméa (MDVN) et au service des archives de la Ville de Nouméa (SAVN), sans oublier les documents fournis par certaines familles et des particuliers.
Quant au texte, il s’appuie sur de très nombreuses sources provenant essentiellement des services calédoniens d’archives ou du centre des archives d’outre-mer d’Aix-en-Provence (CAOM). S’y ajoutent des interviews réalisées par l’auteure et par le Cercle des musées de la Ville de Nouméa.
L’étroite corrélation entre l’histoire de l’enseignement et celle de l’archipel est à l’origine d’une approche historique en trois grandes phases s’appuyant sur la périodisation généralement admise, qui distingue la mise en place de la colonisation avant 1914, l’entre-deux-guerres et enfin la période contemporaine, qui commence après 1945.
Cet ouvrage de 500 pages est aussi le résultat d’un grand nombre de contributeurs aux recherches (Monique Bonnaud-Weisz, Jacques Celle, Véronique Defrance et Christophe Dervieux) ou à la relecture, tels que Louis-José Barbançon, Éliane Jéchoux, Céline Favre, Daniel Sagez, Alain Solier, Michel Soulard et Marie-Paule Veyret. Un soin particulier a également été accordé à une mise en page de qualité grâce au travail de l’infographiste Aldo Ganter.

Un appui institutionnel
Ce documentaire a bénéficié du soutien financier du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, à travers sa direction de l’Enseignement, de la Mission aux Affaires Culturelles (MAC), du vice-rectorat, ainsi que des provinces Nord et Sud, sans compter l’aide décisive et l’assistance fournies par la présidente et les membres du Cercle des musées de la Ville de Nouméa.

Source : information presse du Pôle communication du Gouvernement de la Nouvelle-Calédonie du mardi 21 mars 2023