Publié le :
26/08/2020 17:04:01
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« En Océanie, les "Pacific Islanders", les gens du peuple, vivent, pratiquent, chantent… meurent… pour revivre l’oralité par la parole. Mots, gestes, soins, l’oralité est nourrie par la maman, par les mamans. La mère est Sang. Le sang qui demeure vivant. Celui de la vie. Celui du lien. La maman est l’origine du monde. De Futuna, de Grande Terre et îles Loyauté, de Kanaky, de Nouvelle-Calédonie, des archipels d’Océanie, les mamans fécondent et donnnent vie aux peuples d’Océanie. » Extrait de la préface de Hamid Mokaddem.
Trois courts récits sur les mères écrits par trois écrivains autochtones océaniens (Luc Ènoka Camoui, Georges Waixen Wayewol et Setefano Vanai). Ici, le travail de la langue exprime un rapport tendu, maltraité, déstructuré du lien singulier à la mère. Par conséquent, de la relation que les auteurs kanak et futunien entretiennent avec la langue française. Les textes font parler chacune des voix par de-là « domination masculine » et « pouvoir colonial blanc ».