« Gugubarra » de Jacques Olivier-Trompas

Itinéraire d’un jeune désabusé : une histoire pleine de rebondissements, au cœur du désert australien !
Se trouver au mauvais endroit au mauvais moment, c’est un peu une fatalité pour Antoine. Traversant la vie comme un fantôme, il n’est attendu nulle part, mais déclenche malgré tout des réactions en chaîne aux conséquences toujours plus spectaculaires... D’une soirée Nuit Debout à une expédition à Notre-Dame-des-Landes à la recherche d’une fille, jusqu’à l’arrivée à Kalgoorlie, petite ville minière du nord de l’Australie, il n’y a qu’un pas pour le jeune trentenaire solitaire et mélancolique. Voire même une certaine destinée, puisque l’Australie était justement le terrain d’étude de son ethnologue de grand-père, mort depuis peu, et qui lui manque tant. Sur place, il découvre une famille bourgeoise vivant du salaire conséquent du père, Jim, cadre dans une mine d’or au cœur du bush. Mais derrière ce luxe apparent, se cache une famille au bord de l’explosion : une mère délaissée et dépressive, une fille de 12 ans gothique, et Glenn, homosexuel rejeté par un père qu’il ne cesse de défier par son militantisme écologiste.
Sauf qu’après un premier accident avec un kangourou, en plein désert, un autre survient qui est beaucoup plus problématique. Celui-là le plonge dans une course-poursuite impliquant des voleurs peu sympathiques, une flic suspicieuse, un écologiste, une riche Française désœuvrée et un Aborigène rusé et bien décidé à en découdre. Le jeune français se retrouve malgré lui impliqué dans une affaire criminelle qui va le contraindre à séjourner plus longtemps dans cette ville et parmi cette communauté, toutes deux littéralement perdues au milieu de ces grands espaces australiens. 

Jacques-Olivier Trompas est arrivé en Nouvelle-Calédonie en 1973, après une petite enfance passée à Tahiti. Issu d’une famille imprégnée par les lettres et la politique, il a très tôt choisi l’image comme moyen d’expression propre. D’abord photographe, aujourd’hui réalisateur de documentaires et de fictions, il a travaillé entre Nouméa et Paris à la réalisation d’une quarantaine de films de télévision, ayant fait l’objet de sélection et de prix dans différents festivals. Ses travaux de scénariste l’ont amené à écrire son premier roman, « Au pays des borgnes », sorti en 2018. Son deuxième roman, « Blackbird » a été publié Au vent des îles en 2020.

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