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Hard Times

9781853262326 HATIM

Hard times/Les Temps difficiles est le dixième roman de Charles Dickens. Roman social, il est situé dans la ville fictive de Coketown et montre les difficultés d'adaptation des deux classes sociales (la bourgeoisie d'affaire et les ouvriers) à la nouvelle économie issue de la révolution industrielle. L'auteur y dépeint avec un réalisme dénonciateur une classe ouvrière asservie, misérable et moutonnière, abrutie par le travail répétitif, livrée aux démagogues professionnels, que domine une bourgeoisie pragmatique et utilitariste, avide de profits et de pouvoir, persuadée de la nature quasi divine de ses droits et forte de la bonne conscience qu'elle puise dans les lois de l'économie de marché, mais dont il analyse les alibis et présente les travers avec une ironie mordante.

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Support Livre neuf
Auteur Charles Dickens
Genre Livres en anglais
EAN 13 9781853262326

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Hard times/Les Temps difficiles est le dixième roman de Charles Dickens, un court roman paru, non en publications mensuelles comme les précédents, mais en feuilleton hebdomadaire dans sa revue Household Words, du 1er avril au 12 août 1854. Roman social, il est situé dans la ville fictive de Coketown (image de Manchester, le grand centre textile, et de Preston où Dickens a séjourné durant la grève de janvier 1854) et montre les difficultés d'adaptation des deux classes sociales (la bourgeoisie d'affaire et les ouvriers) à la nouvelle économie issue de la révolution industrielle. L'auteur y dépeint avec un réalisme dénonciateur une classe ouvrière asservie, misérable et moutonnière, abrutie par le travail répétitif, livrée aux démagogues professionnels, que domine une bourgeoisie pragmatique et utilitariste, avide de profits et de pouvoir, persuadée de la nature quasi divine de ses droits et forte de la bonne conscience qu'elle puise dans les lois de l'économie de marché, mais dont il analyse les alibis et présente les travers avec une ironie mordante. Comme dans Dombey et Fils paru six ans plus tôt, il fait un portrait acide de la bourgeoisie dont la fortune s'est bâtie sur l'industrie. Thomas Gradgrind, le personnage masculin principal, est le représentant de cette bourgeoisie rationaliste qui se croit investie de la mission de promouvoir le progrès matériel, le productivisme, le culte de l'efficacité, la prévalence des « Faits » sur l'imagination, et veut réduire le monde à une série d'équations. Il se rend compte trop tard, en découvrant la souffrance de sa fille Louisa et la déchéance morale de son fils Tom, de l'échec de son système éducatif et de la faillite de son existence. Malgré des personnages que leurs outrances rendent comiques, comme M. Bounderby et Mrs Sparsit, l'atmosphère du roman est plutôt sombre et Dickens refuse aux protagonistes un dénouement heureux. Il ne partage pas l'optimisme délibéré d'Elizabeth Gaskell dont le roman N