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Considérant l'ensemble de son oeuvre, l'inventaire d'Annie Rosès propose une réflexion artistique et voyageuse : « Vivre l'aventure de l'art telle une odyssée, au sens strict du terme ». Cet ouvrage ou « l'art subtil du déplacement » (Anne Bihan - Exposition Wagni, MNC 2015) s'attache à faire connaître la production d'Annie Rosès tant « spatiale » (de l'Atlantique au Pacifique), que temporelle (de 1978 à 2016). C'est également un questionnement sur la place de l'artiste dans la scène muséographique d'aujourd'hui tout comme dans celle de l'archéologie de l'art. « J'ai gardé de cette période (Quand j'étais archéologue - Chapitre : Archéoworks), un goût pour la collecte et la classification des objets, l'analyse de données, du matériel et l'étude technique des couches stratigraphiques ! Questionner les événements et l'histoire qui nous façonnent : que reste-t-il, lorsqu'il ne reste plus rien ? Comme dans les petits morceaux de charbon calcinés, les tessons de poterie ou brisures d'os... Chercher dans les codes, l'influence des grandes figures féminines depuis l'antiquité jusqu'à l'histoire contemporaine. (Les figures féminines occupent une place prépondérante - Chapitre : Les Îliennes), trouver les formes et les matières des traces de fossile directeur. Archéologue avec outils et prospectives, j'ai investi un terrain de fouilles où l'art est le champ d'investigation, de réflexion et d'expérimentation. » (Chapitre : L'Âge d'or). Cet inventaire est une ballade qui retrace un parcours tout à fait original, singulier et inhabituel et qui interroge avec constance l'énigme de nos vies et la force de nos liens. Cet ouvrage est documenté par des textes originaux signés : Anne Bihan, Luc Camoui, Michel Degorce-Dumas, Guillaume Fontanieu, Marie-Geneviève Havel, Nicolas Kurtovitch, Jean Métellus, Aline Mori, Frédéric Ohlen, Jean-Luc Rosselin et ceux de l'auteure, ainsi qu'un entretien mené par Laetitia Pesenti. C'est un dialogue avec les écrivains océaniens, e