Petite anthologie du slam en Nouvelle-Calédonie

9782913320369 PEANT

Recueil de textes des principaux « slameurs » de Nouvelle-Calédonie : Wan (Erwan Botrel), Izra (Israëla Sanchez), Kuby, La Lame de Slam (Jacques Séa Wenethem), Laurent Ottogalli, Pablöw (Pablo Barri), Denis Pourawa, Préchal (Michaël Sanchez), Réza (Fabrizio Bottaro), Romain (Romain Gueytres), Simane (Ludovic Simane Wenethem), Tysh (Thierry Hoang), Val Del (Valentin Deleforterie), Wakfu (Lincey Sioremu), Paul Wamo, Yolina (Hélène Duima).

Plus de détails

Prix :

1 500 XPF TTC

Frais de port

Détail produit

Support Livre neuf
Auteur Collectif
Éditeur L'Herbier de Feu
Genre Slam
Date 2016-05
Format Format 16 x 24,5 cm, broché, 78 pages
EAN 13 9782913320369

En savoir plus

Qu'est ce que le slam ? Le slam se présente le plus souvent sous la forme d'un spectacle, qui est, tout à la fois, rencontres entre les auteurs et le public, mais aussi tournois de poésie(s). Tel a été le cas à Nouméa, avec les quatre sessions de « Wam' Slam' Clac », un événement créé par Paul Wamo et la Maison du Livre de Nouvelle-Calédonie, au Rest'Ô Soleil en 2010. Créé à Chicago dans les années 80, le slam entend donner la parole à toutes et tous. En affirmant le caractère populaire de la poésie, en lui ajoutant la dimension du don, celle de la voix qui scande et du corps qui s'offre, le mouvement a suscité un engouement universel. Pourquoi un livre avec et sur le slam calédonien ? En Nouvelle-Calédonie aussi, grâce en partie au grand concours organisé par la bibliothèque Bernheim et le vice-rectorat depuis des années, le slam s'est forgé une identité. Il est de plus en plus reconnu en tant qu'art oratoire, un art de la représentation qui exprime toute sa force dans l'instant de la déclamation. Musique par les rythmes, sonorités et intonations particuliers qu'imprime le poète à son texte, le slam « claque » quand les mots surgissent, lorsque la violence, la rébellion, l'amour, le goût pour la justice sont portés par ce flot de paroles. Les influences du slam sont diverses : les artistes s'inspirent de rythmes hip hop, de flamenco, de blues pour les mélodies. Ils décrivent la réalité de ce qu'ils vivent au jour le jour, tout ce qui les frappe dans un vaste mouvement contestataire, en s'attaquant aux sujets « chauds » de l'époque : violence, sexualité, racisme, etc. Parce qu'il abolit les frontières cloisonnant les styles, l'âge ou les classes sociales, le slam se veut le lieu de la liberté d'expression. Et nul doute que la Nouvelle-Calédonie, à ce moment précis de son histoire, ait besoin de tels supports pour s'exprimer, dire, par les voies qui sont les siennes, ce qu'elle a sur le c½ur. Le slam mérite aussi de se faire connaître ailleurs qu

Articles du blog en relation