Requins à la Réunion

9782955484807 REREUN

L'auteur est une figure locale du surf et ancien sportif de haut niveau en bodyboard. Il a fondé en juillet 2011 la première association de prévention, et s'est lancé, dès les prémices de la crise, dans un combat acharné pour légitimer la mise en oeuvre d'une politique publique en réponse au risque requin à l'île de la Réunion. Cet ouvrage présente l'ensemble de la "crise requin" à l'île de la Réunion depuis 2011. Il vise également à faire le lien avec une problématique plus large, relative aux nouvelles considérations entre animal/nature et société.

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Support Livre neuf
Auteur Jean François Nativel
Genre Faune et flore
Date 2015
Tags surf,Crise requin,La Réunion,surfeurs,attaques,requins,Jean François
Format Format 15 x 24 cm, 270 pages
EAN 13 9782955484807

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Ce livre présente une approche de la crise requin sous l'angle d'une histoire vécue. Il y a forcément un parti pris : celui du maintien de l'accès à l'océan avec un risque acceptable, passant par un retour à une pression anthropique localisée. Celle-ci demeurant aussi incontournable que taboue, à l'heure où la protection des océans - et de son emblème le requin - est devenue une des grandes causes éthiques planétaires. Ce récit n'a pas la prétention de détenir la vérité absolue, ni de retracer l'ensemble des démarches et actions engagées par la multitude d'acteurs ayant oeuvré pendant plus de quatre ans dans le cadre de cette thématique. Il s'agit d'apporter un éclairage factuel à tous ceux qui manqueraient d'éléments pour se positionner. Loin de se réduire à une problématique localisée, il s'agit d'une véritable « crise de société », dans laquelle on retrouve une sorte de « choc des icônes » : - entre d'une part le requin, décrit comme essentiel au point d'en devenir sympathique, et dont l'idée de massacre symbolise la cupidité et les excès de l'humanité, dépassant la simple satisfaction des besoins. - et d'autre part le surfeur, perçu comme arrogant, égoïste et marginal, symbole du temps libre généré par le progrès et la société de consommation, summum du plaisir...superflu. Un requin qui mange un surfeur prend ainsi des allures de parabole moderne, où la Nature retrouvée réussit enfin à punir l'homme destructeur. C'est cet enjeu qui conduit à cristalliser les débats avec autant de passions dans nos sociétés occidentales : tuer pour un plaisir », constituant un comble inacceptable dans un contexte contemporain antihumaniste grandissant, qui ne semble plus tolérer désormais que la « chasse à l'Homme ».