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Farino et Tendéa furent, à l'origine, des morcellements de concessions pénales instaurés par l'administration pénitentiaire pour installer des forçats à la terre. Certains y ont fondé des familles. Au fil du temps, cet agglomérat pénitentiaire s'est mué en une commune à part entière. Celle-ci a connu toutes les séquences de l'histoire rurale néo-calédonienne : la pénitentiaire, le café, les travailleurs japonais, les Indonésiens, le « Tour de côtes », les faits divers tragiques, le chômage des jeunes et leur exil vers la capitale, la présence américaine, la municipalité de plein exercice, l'exploitation forestière. Et plus récemment, les bienfaits de la vie moderne : les routes bitumées, l'électricité, l'eau courante, le téléphone mobile, Internet, etc. Un sérieux travail de recherches dans les archives municipales, territoriales a permis de restituer, le plus fidèlement possible, cette histoire peu connue mais ô combien précieuse. Les témoignages recueillis sont ainsi replacés dans leur contexte historique, dans leur époque. Ils ont été intégrés dans une chronologie qui retrace la genèse de la création de Farino, de son évolution jusqu'à nos jours.